Vous hésitez entre European Sled Dog (ESD), Eurohound et Greyster ? Voici le guide 2025 le plus clair et sourcé : différences génétiques réelles (pourcentages), histoire des lignées, performance en traction (canicross, bikejöring, cani-trottinette), avantages/limites en famille sportive, pistes d’éleveurs légaux en France, et études à connaître. 

European Sled Dog, Eurohound, Greyster : génétique, histoire, avantages & limites (guide 2025)

Les podiums de canicross, bikejöring et cani-trottinette (trott) voient très souvent des chiens dits « de type course » : Eurohound/ESD et Greyster. Performances ahurissantes, V̇O₂max hors norme, vitesse de pointe, récupération éclaire : ces lignées sélectionnées pour la traction dominent la scène mono-chien et sprint. Pourtant, la terminologie entretient la confusion. Que recouvrent exactement “European Sled Dog”, “Eurohound” et “Greyster” ? Quels % génétiques ? Sont-ce des races FCI ? Pour qui sont-ils faits, où trouver des éleveurs légaux en France et quelles précautions prendre ? Place à un décryptage franc et sourcé.

ESD, Eurohound, Greyster : définitions claires (2025)

Ce que disent les faits

  • Eurohound (a.k.a. European Sled Dog / Scandinavian Hound) : type de chien de course (et non race FCI), issu du croisement Alaskan Husky × pointer(s) (souvent Braque allemand). Non reconnu FCI en tant que race ; on parle d’un type sélectionné pour la performance, pas pour un standard morphologique.
  • European Sled Dog (ESD) : dans l’usage courant, c’est synonyme d’Eurohound (surtout en Europe). Certains sites commerciaux et clubs emploient ESD pour désigner ces lignées sprint européennes « husky × pointer ».
  • Greyster : type orienté sports secs (canicross/bikejöring/trott) dérivé d’un croisement Greyhound × Braque allemand (GSP). Non reconnu FCI en tant que race ; c’est un type de performance.

Statut FCI (2025) : ni Eurohound/ESD ni Greyster ne figurent comme races reconnues FCI. La FCI rappelle d’ailleurs que seules les races reconnues (définitivement ou provisoirement) ont droit à certains titres en expo – ce qui n’est pas le cas de ces types.
Source : fci.be

Greyster chien

Greyster (Puma) de Lena Boysen instagram @lenaboysenhillestad

european sled dog chien

European Sled Dog de Lucie Faurie

Histoire & logique de sélection

Pourquoi ces chiens existent-ils ?

  • L’Alaskan Husky (déjà un pool génétique de performance) s’est différencié en sous-populations sprint vs. distance par sélection dirigée (vitesse vs. endurance, température, terrains). Les Alaskan Sled Dogs forment un groupe distinct façonné pour l’athlétisme plutôt que pour l’apparence.
  • Ces chiens existent parce que les mushers scandinaves ont voulu repousser les limites du chien de traîneau classique. L’Alaskan Husky, déjà athlète d’endurance exceptionnel, atteignait ses limites sur les courses plus courtes et plus chaudes.
  • En croisant ce chien nordique avec des Pointers ou des Greyhounds, les éleveurs ont créé des types plus rapides, plus explosifs et mieux adaptés au “dryland”, c’est-à-dire à la traction sur terre.
  • L’objectif n’était plus de tirer des charges sur la neige, mais de courir vite, court et fort, en parfaite synergie avec l’humain. Ces croisements ont donné naissance à de véritables athlètes de sprint conçus pour les sports modernes de traction canine comme le canicross, le bikejöring ou la cani-trottinette.
  • Parallèlement, en Nordic dryland, la recherche de “punch” en sprint a mené au Greyster (Greyhound pour la vitesse + GSP pour l’endurance/la conduite).

Histoire de la création de ces races

La création du Greyster

Le Greyster est né en Norvège, dans les années 1980, à une période où le mushing connaissait une véritable révolution. À cette époque, la pratique évoluait rapidement : les mushers ne cherchaient plus seulement des chiens endurants capables de tracter des charges sur de longues distances, mais des athlètes explosifs, rapides et performants sur des formats courts et secs, appelés dryland — comme le canicross, le bikejöring ou la trottinette tout-terrain.

C’est dans ce contexte que Trond Hansen, musher norvégien visionnaire, décida de créer un type de chien totalement nouveau. Son ambition : concevoir un chien capable de rivaliser avec les meilleurs Huskies sur la puissance de traction, mais bien plus rapide, plus nerveux et plus réactif aux ordres. Pour y parvenir, il croisa le Greyhound, célèbre pour sa vitesse de pointe phénoménale et sa foulée ample, avec le Braque allemand à poil court (Deutsch Kurzhaar / Vorsteher), reconnu pour son endurance, sa robustesse, son instinct de travail et son lien étroit avec l’humain.

De ce mariage naquit un type de chien au profil inédit : puissant comme un athlète de fond, mais explosif comme un sprinteur. Le nom même de la lignée, Greyster, est la fusion linguistique entre “Greyhound” et “Vorsteher”, symbolisant parfaitement ce croisement entre vitesse et contrôle.

Les premiers Greysters furent rapidement remarqués sur les circuits norvégiens et scandinaves pour leur capacité à maintenir une allure élevée, leur récupération rapide et leur volonté exceptionnelle de travailler en équipe. Ces chiens apportaient une énergie nouvelle au sport, avec un tempérament vif, une réactivité impressionnante et une facilité d’apprentissage qui séduisit de nombreux compétiteurs.

Dans les années 1990, une autre figure marquante du mushing norvégien, Lena Boysen Hillestad, prit la relève. Multi-championne du monde IFSS et véritable ambassadrice du sport canin moderne, elle s’attacha à structurer la sélection génétique du Greyster. Là où les premières générations restaient parfois hétérogènes, Lena Boysen entreprit un travail patient d’homogénéisation : suivi des lignées, sélection comportementale rigoureuse, et croisements calculés pour conserver la puissance du Greyhound tout en stabilisant le mental et la résistance du Braque allemand.

Sous son impulsion, le Greyster moderne est devenu une véritable lignée d’élite. Ces chiens, à la fois explosifs, endurants et d’une intelligence de course remarquable, ont conquis les circuits internationaux, s’imposant comme la référence incontestée en canicross, bikejöring et cani-trottinette.

Aujourd’hui, le Greyster représente l’aboutissement de plus de quarante ans de sélection raisonnée. Grâce à Trond Hansen, il est né d’une idée révolutionnaire ; grâce à Lena Boysen Hillestad, il s’est transformé en un symbole mondial de la performance canine. Cette lignée continue d’évoluer, conservant l’esprit originel d’un chien de travail total : un athlète au service du sport, du lien et de la vitesse.

La création de l'Eurohound

L’Eurohound, aussi appelé European Sled Dog (ESD), est le fruit d’une évolution raisonnée de l’élevage de chiens de traîneau en Scandinavie dans les années 1980–1990. À cette époque, les mushers européens cherchaient à concevoir un chien plus rapide, plus tolérant à la chaleur et mieux adapté aux formats courts et moyens que les lignées de Huskies traditionnels.

Les Alaskan Huskies, déjà considérés comme les athlètes d’endurance ultimes, manquaient parfois de vitesse explosive sur les épreuves de sprint. Pour répondre à cette limite, plusieurs mushers norvégiens et finlandais, parmi lesquels Nina Skramstad, Rolf Bø, Roger Leegaard et Kari Lehtomäki, décidèrent d’introduire du sang de Pointer — souvent du Braque allemand à poil court (Vorsteher / Deutsch Kurzhaar) — dans leurs lignées d’Alaskan. Leur but : combiner la résistance thermique et l’endurance du Husky avec la vitesse, la souplesse et l’instinct de coopération du Pointer.

C’est ainsi qu’apparut, dans les attelages scandinaves, un nouveau type de chien : plus longiligne, plus rapide, au poil plus court, doté d’une meilleure tolérance à la chaleur et d’un tempérament remarquablement volontaire. Pour le désigner, on utilisa le terme “Eurohound”, contraction de “Euro-”, pour marquer l’origine européenne de la sélection, et “hound”, en référence au sang des chiens d’arrêt anglais et allemands utilisés dans les croisements. Le nom European Sled Dog (ESD) s’est ensuite imposé comme version internationale de cette appellation, englobant tous les chiens de traction européens issus de cette logique de performance.

L’apport déterminant d’Egil Ellis

Si les Eurohounds sont nés en Europe, leur reconnaissance mondiale est due en grande partie à un homme : Egil Ellis, musher norvégien installé plus tard en Alaska.
Ellis, déjà issu du mushing scandinave, a repris la philosophie des croisements originaux et l’a perfectionnée au sein de son Ellis Kennel, où il a méthodiquement sélectionné des chiens Alaskan Huskies × Pointers pour obtenir un équilibre optimal entre vitesse, endurance et récupération.

Son approche rigoureuse — basée sur la physiologie, le suivi génétique et l’entraînement scientifique — a permis de créer des lignées homogènes d’Eurohounds de sprint, capables d’exceller sur neige et sur terrain sec. Sous son impulsion, les chiens issus de ces croisements ont remporté de nombreuses courses internationales de sprint et mid-distance, et ont largement contribué à la notoriété du terme “Eurohound” à travers le monde.

Les lignées Ellis ont ensuite été importées en Europe et croisées avec les souches scandinaves d’origine, renforçant encore la diversité génétique et la performance du type. Aujourd’hui, la majorité des Eurohounds présents sur les podiums IFSS et ICF descendent directement ou indirectement des chiens développés par Egil Ellis.

Un type, pas une race

L’Eurohound / European Sled Dog n’est pas une race reconnue par la FCI, mais un type fonctionnel façonné pour la performance. La proportion de Pointer dans le génome varie selon les lignées :

  • environ 50 % Pointer / 50 % Alaskan Husky pour les chiens de sprint (génération F1),

  • puis 25 % à 12,5 % Pointer (backcross) pour les chiens de mi-distance ou de climat plus froid.

Avec le temps, certains retrempages ont introduit une part mineure de Greyhound, destinée à améliorer la vitesse de pointe sur terrain sec. Cette évolution rend aujourd’hui la frontière entre Eurohound et Greyster plus floue — nombre d’ESD modernes présentent en réalité un faible pourcentage de sang lévrier, tout en conservant l’ascendance indispensable d’Alaskan Husky qui définit le type.

Héritage

En quarante ans, l’Eurohound est devenu le symbole du chien de traction moderne, né de la rencontre entre la tradition du mushing arctique et la rigueur de la sélection sportive européenne. Grâce à des pionniers comme Hansen, Skramstad, Leegaard, Lehtomäki et surtout Egil Ellis, ce chien incarne aujourd’hui le compromis parfait entre puissance, intelligence, vitesse et endurance, dominant les disciplines de canicross, bikejöring et cani-trottinette à travers le monde.

Les pourcentages « qui comptent » (et ce qu’ils signifient vraiment)

Les % génétiques servent d’indicateurs pour caler un profil sportif (vitesse/traction, thermorégulation, pelage, récupération), pas de labels officiels.

Eurohound / ESD

  • La première génération, dite F1, résulte généralement d’un croisement à parts égales entre Pointer et Alaskan Husky (≈ 50/50). Ce profil produit des chiens extrêmement rapides et réactifs, adaptés aux formats sprint ou mi-distance, avec un poil court favorisant la tolérance à la chaleur.

  • Les générations suivantes, appelées backcross, introduisent à nouveau de l’Alaskan Husky pour renforcer l’endurance, la résistance au froid et la récupération sur des distances plus longues. Ce “retrempage” vers le Husky permet d’ajuster la morphologie et la thermorégulation en fonction du climat et du type d’effort.
  • Enfin, de nombreux ESD modernes présentent également une part variable de Greyhound dans leur ascendance, issue de croisements historiques ou récents destinés à accroître la vitesse de pointe. Malgré cette diversité, la présence d’Alaskan Husky reste indispensable pour définir un véritable Eurohound, garantissant son lien génétique avec les lignées de chiens de traîneau.

Greyster 

  • Schéma génétique classique : le Greyster résulte à l’origine d’un croisement 50 % Braque allemand (GSP) et 50 % Greyhound, pensé pour maximiser la vitesse et la puissance sur les épreuves de sprint en terrain sec (dryland sprint)
  • Variantes modernes : selon les objectifs de sélection, certains éleveurs retrempent avec du GSP (pour renforcer l’endurance et la stabilité mentale) ou du Greyhound (pour accentuer la vitesse de pointe), faisant varier les pourcentages d’une lignée à l’autre
  • Origine pure : les “vrais” Greysters n’intègrent aucun sang d’Alaskan Husky. Cette absence distingue clairement le Greyster de l’Eurohound, pour lequel la part d’Alaskan est indispensable.

    Tableau comparatif express

    TypeGènes usuels (% indicatifs)AtoutsLimitesDisciplines idéalesClimat
    Eurohound / ESD50/50 F1 → Alaskan Husky 25% → 12,5%Vitesse, chaleur-tolérance, focus conducteurPeau/poil fins (froid humide), gestion excitationCanicross, bikejöring, trott sprint/mi-distanceTempéré → chaud
    Greyster50/50 F1  → Greyhound  25% →   12,5%Accélération, vitesse de pointe, “punch” secChaleur à gérer ; tissus/ongles sensiblesCanicross élite, bikejöring élite, trott très rapideTempéré sec ; éviter froid soutenu

    Pourquoi ces chiens gagnent ?

    (biomécanique & physiologie)

    Les Greysters et Eurohounds dominent aujourd’hui la plupart des podiums internationaux en canicross, bikejöring et cani-trottinette pour une raison simple : ils ont été construits génétiquement et physiologiquement pour gagner.

    1. Une capacité aérobie hors norme
    La base du succès vient de l’Alaskan Husky, reconnu scientifiquement comme l’un des animaux ayant le V̇O₂max le plus élevé du règne canin (jusqu’à 240 ml/kg/min selon certaines études, soit deux fois plus qu’un athlète humain d’élite). Cette capacité aérobie exceptionnelle permet une oxygénation musculaire optimale, retardant l’apparition de la fatigue et favorisant une récupération rapide.
    En y intégrant le Pointer ou le Greyhound, les mushers ont ajouté la vitesse de pointe, la souplesse de foulée et une puissance musculaire instantanée inégalée. Ce mélange confère au chien un équilibre idéal entre endurance et explosivité, indispensable pour tenir un effort intense sur 5 à 10 minutes à plus de 30 km/h de moyenne.

    2. Une thermorégulation optimisée
    Leur pelage court et dense, hérité du Pointer et du Greyhound, assure une dissipation thermique rapide, essentielle pour les courses “dryland” disputées sur des terrains secs ou par températures plus élevées. Cette morphologie réduit le risque de surchauffe et améliore la tolérance à l’effort prolongé en climat tempéré, là où les chiens nordiques classiques souffrent de la chaleur. Leur peau fine et leur musculature affleurante facilitent la circulation sanguine cutanée, renforçant encore cette capacité de refroidissement naturel.

    3. Une biomécanique de sprinteur
    Leur morphologie longiligne, leur dos souple et leur bassin puissant favorisent une amplitude de foulée supérieure et une économie de mouvement optimale. Le Greyhound apporte une propulsion postérieure foudroyante ; le Pointer équilibre le mouvement par une coordination avant-arrière précise et un engagement mental constant. Résultat : une vitesse instantanée élevée, une foulée fluide et un rendement énergétique remarquable.

    4. Une mentalité de compétiteur
    L’aspect comportemental est tout aussi déterminant. Le Pointer apporte la coopération naturelle avec l’humain, la concentration sur la tâche et la volonté de tirer sans rupture de rythme. Le Greyhound, lui, offre un instinct de poursuite et un drive de vitesse qui poussent le chien à se dépasser. Ces qualités donnent un profil mental rare : des chiens à la fois hyper motivés, sensibles au conducteur et endurants psychologiquement, capables de performer sur plusieurs courses consécutives.

    5. Les résultats le confirment
    Entre 2024 et 2025, les classements IFSS et ICF montrent une hégémonie nette des Greysters et Eurohounds sur toutes les disciplines mono-chien. Dans les top 10 mondiaux des championnats de canicross, bikejöring ou trott, ces deux types représentent la quasi-totalité des podiums, portés par leur physiologie d’élite et leur mental de travail sans équivalent.


    Sources :
    Endurance Kennels – Comparative VO₂max in sled dogs
    Petromax – Heat management in short-coated sled dogs
    Inlandsis.fr – Profil comportemental du chien de traction moderne
    Canicross UK – Classements IFSS 2024
    Canicross Magazine – Analyse de performances
    Canicross.international – Résultats et portraits d’athlètes

    « Chien idéal pour une famille sportive » : ce qu’il faut vraiment savoir

    Profil famille sportive (course, VTT, trott)

    • Besoin d’activité : 60–90 min/jour de vrai travail (endurance + proprioception + pull léger) + 1–2 séances spécifiques/sem.
    • Tempérament : proches de l’humain, intelligents, sensibles ; excellent lien si entraînés positivement.
    • Enfants : généralement OK si les besoins de dépense sont comblés et si les règles foyer sont posées.
    • Santé : check-ups réguliers, suivi tendons/ongles, nutrition « sport » (électrolytes, lipides de qualité).
    • Climat : éviter chaleurs > 18–20 °C à intensité ; planifier tôt matin/soir, hydratation avant/pendant/après.

    Si vous cherchez un chien d’abord de canapé : passez votre tour. Si vous êtes actifs et structurés, ESD/Greyster peuvent être des compagnons magnifiques. Celà ne veut pas dire qu'ils ne kiffent pas le canapé, ils l'adorent, mais courir, renifler sont des besoins fondamentaux.

    Si vous souhaitez de l'aide pour trouver la race de chien idéale qui pourra s'adapter a votre mode de vie, contactez-moi: conseil choix de race de chien.

    (Pour la nutrition et l’hydratation du chien de sport, voir nos guides alimentation du chien sportif et produits spécialisés Canem Victoria.)

    Éleveurs « légaux » en France : comment chercher (et quelques pistes publiques)

    Rappel : Eurohound/ESD/Greyster ne sont pas LOF ; en France on parle d’élevage déclaré (SIREN/SIRET, portée déclarée, identification ICAD, certificat vétérinaire). On n’achète pas une « race » mais un type avec contrat et traçabilité. Référez-vous aux obligations légales françaises (chiens non catégorisés).
    Source : Icad +1

    Méthode fiable

    1. Clubs/ligues : contactez FFST (attelage) et FFSLC (loisir/monochien) → demandez des pistes de lignées sport suivies par des compétiteurs. Source : FFST Mushing
    2. Références sportives : repérez les athlètes (régionaux/nationaux) et leurs affixes mentionnés dans communiqués/résultats. Source : proteam-nutrition.com +1
    3. Vérifications : SIREN/SIRET, visites d’élevage, tests santé des reproducteurs, contrat clair (retour en cas d’inaptitude, etc.).

      Choisir selon votre projet sportif (Problème → Solution → Preuve → Action)

      Objectif : canicross élite (France), 4–6 km « rapides »

      • Solution : Greyster bien sélectionné  ou ESD 
      • Preuve : retours d’athlètes & résultats ICF/IFSS 2023–2025. Source : Canicross Magazine 
      • Action :  évaluer traction, tempo, récupération.

      Objectif : bikejöring très rapide (pistes roulantes)

      • Solution : Greyster (pointe de vitesse, inertie faible).
      • Preuve : témoignages & profils champions (bikejöring). Source : Escape Collective
      • Action : travail vitesse + force spécifique ; hygiène ongles/coussinets.

      Objectif : cani-trott polyvalent (mi-distance, D+)

      • Solution : ESD  pour thermie et endurance.
      • Preuve : logique de backcross décrite par la littérature spécialisée.
      • Action : lecture de trajectoire, auto-contrôle, progressivité des charges.

      Encadré « entraînement & nutrition »

      1. Planifier la charge : 2–3 séances spécifiques/sem (intervals traction, technique, proprioception) + endurance fondamentale.
      2. Hydrater intelligemment : pré-hydratation/électrolytes, gestion chaleur (épreuves sèches).
      3. Soins préventifs : ongles, coussinets (boots si besoin), massages, contrôles vétérinaires et ostéopathe.

      Pour un protocole « chien de sport », voir nos guides et produits spécialisés (électrolytes, lipides, barres énergie).

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      Spencer European Sled Dog 

      Alimentation & hydratation idéales (ESD, Eurohound, Greyster)

      Métabolisme « turbo », masse musculaire dense, efforts intenses : ces chiens exigent une densité énergétique élevée, une digestibilité irréprochable et une hydratation proactive. Sélection Canem Victoria (testée terrain) :

      Lenda X-Trem 5000K — pics d’effort & froid

      ≈ 5000 kcal/kg : hyperénergétique pour compétition, affûtage, climats frais. Apports élevés sans gonfler la ration, excellente digestibilité.

      Voir Lenda X-Trem 5000K

      Lenda Performance 30/20 — base entraînement

      ≈ 3959 kcal/kg : équilibre protéines/lipides pour entraînement quotidien, maintien musculaire et stabilité digestive.

      Voir Lenda Performance 30/20

      Hydratation & énergie ciblée — PRO TEAM

      • Hydra Sport : électrolytes + glycine — soif, thermorégulation, récupération.
      • N-utriboost : huile énergétique — densité calorique sans lourdeur.
      • Long Run : barres — énergie rapide avant/après effort prolongé.
      • Saindoux : lipides purs — froid et charges longues.

      2025 : où en est-on ?

      • Statut : toujours non-reconnus FCI (types de performance). Source : fci.be
      • Compétition : IFSS/ICF confirment la place dominante de ces chiens sur les formats mono-chien (World Cups & Worlds 2023–2025 : rapports, portraits d’athlètes). Source : sleddogsport.net
      • Tendance France : progression du dryland → intérêt pour Greyster et ESD avec sélection éthique et traçabilité accrues (clubs FFST/FFSLC). Source : FFST Mushing

      Une frontière de plus en plus floue entre Greyster et Eurohound

      En 2025, il devient de plus en plus difficile de distinguer clairement un Greyster d’un Eurohound ou d’un European Sled Dog. Au fil des générations, de nombreux éleveurs et mushers ont volontairement introduit — ou “retrempé” — des lignées de Greyster dans des souches d’Eurohounds pour améliorer la vitesse de pointe, la légèreté ou la puissance musculaire sur les formats courts. Ce phénomène de retrempage croisé a rendu la frontière entre ces deux types très poreuse.

      Ainsi, une grande partie des chiens aujourd’hui qualifiés d’ESD ou d’Eurohound présentent en réalité une proportion variable de gènes de lévrier (principalement de Greyhound), hérités de croisements anciens ou récents avec des lignées de Greysters. À l’inverse, certains Greysters modernes sont retrempés avec des Eurohounds pour améliorer la résistance, la thermorégulation ou la gestion du mental en compétition.

      En pratique, cette évolution a donné naissance à une population hybride de chiens de traction européens, optimisés pour le sport sec plus que pour une appellation. Les généalogies se superposent, et seule une analyse ADN complète ou la traçabilité des reproducteurs permet aujourd’hui de distinguer avec précision l’apport réel de chaque race fondatrice.

      european sled dog eurohoun maloisel

      European Sled Dog de Cedric Maloisel

      FAQ — on vous répond

      L’ESD et l’Eurohound, c’est la même chose ?
      Oui dans l’usage courant européen : on parle d’un type issu de husky d’Alaska × pointer, sélectionné pour la course (non FCI).
      Quel % pointer choisir pour un Eurohound ?
      Sprint chaud/sec : ~50 % (F1). Mi-distance/froid : 25 % à 12,5 % (backcross husky) pour pelage/thermie.
      Le Greyster est-il « 75/25 » obligatoirement ?
      Le schéma ≈ 75 % GSP / 25 % Greyhound est courant, mais il existe des variantes (1/8–1/16 Greyhound) selon l’usage.
      Ces chiens sont-ils « officiels » en expo ?
      Non : types non reconnus FCI. Pas de LOF ni de CACIB.
      Peuvent-ils vivre en famille avec enfants ?
      Oui chez des sportifs structurés qui couvrent tous les besoins (dépense, calme, éducation positive). Sinon, risque de comportements inadaptés.

      Sources clés 

      • Eurohound / ESD : définitions & % pointer — Wikipedia (EN/FR), ressources spécialisées. en.wikipedia.org 
      • Greyster : croisement & ratios — pages de synthèse + biométrie (≈ 50/50). en.wikipedia.org  ; zootechnical.com 
      • Génomique chiens de traîneau : Huson et al., BMC Genetics (2010) ; NHGRI ; études 2021–2024. PubMed Central  ; BioMed Central  ; PubMed Central 
      • Performance & V̇O₂max : Endurance Kennels (synthèse vulgarisée). endurancekennels.com
      • Contexte compétition ICF/IFSS 2024–2025 : pages résultats/recaps & portraits. Escape Collective  ; sleddogsport.net 
      • Pistes élevage FR : Husky-Adventure (Eurohounds), plateformes mushers. Husky Adventure 
      • Cadre légal FR : ICAD/Service-Public (chiens non catégorisés). Icad

      Résumé final

      • Eurohound/ESD = husky d’Alaska × pointer (type sport), non FCI. % pointer : 50 % (F1) → 25 % → 12,5 % selon retrempage. 
      • Greyster = Greyhound × Braque Allemand(GSP), souvent ≈50/50, variant en fonction des retrempage. Non FCI. 
      • Pourquoi ça gagne : base husky à V̇O₂max extrême + vitesse pointer/greyhound, pelage court (chaleur-tolérance), focus conducteur. endurancekennels.com
      • Famille sportive : oui si activité quotidienne structurée, éducation positive, suivi santé (ongles, coussinets, chaleur).
      • France : cherchez via FFST/FFSLC, références sportives, SIREN/SIRET, visites d’élevage ; vérifiez tout. FFST Mushing

      ESD/Eurohound et Greyster ne sont pas des races de salon : ce sont des outils athlétiques ciselés pour la traction rapide. Leur ADN de performance — mélange précis d’endurance arctique et de vitesse pointer/greyhound — explique leur omniprésence sur les podiums 2024–2025. Bien choisis et bien gérés, ils deviennent des partenaires de sport exceptionnels, loyaux, sensibles, puissants. Mais leur potentiel exige rigueur, éthique et temps : on n’achète pas un titre, on construit un duo.

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      Lucia

      À propos de l’auteure

      Lucia est la co-fondatrice de Canem Victoria et fondatrice d’Hirokiyo Éducation.
      Éducatrice et comportementaliste canin, mais aussi naturopathe animalier, elle aide chaque année des centaines de chiens — et leurs humains — à mieux se comprendre et à vivre en harmonie.

      Son approche globale relie le mental, le physique, le comportemental et le nutritionnel, pour accompagner durablement le bien-être du chien.

      Comments (1)

        • Matthieu
        • 2025-11-15 14:16:22
        Article très intéressant, ça permet d'en apprendre plus sur l'origine de ces races, comment et pourquoi elles ont été créé. Merci pour l'article. Il n'en reste pas moins que malgré que la génétique soit exceptionnel sur le papier, si le chien n'est pas "bosser" comme il faut, que ses besoins ne sont pas respecté, et qu'en plus, nous humain, si on ne s'entraine pas pour etre à son niveau de performance, il ne faut pas espérer des résultats sur les compétitions. Ce n'est pas "le chien qui fait tout" comme certains peuvent le penser, ca reste un binome que nous formons avec notre compagnon de vie ?

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